Deux vagues de pandémie de coronavirus ont frappé le monde en 2020.
La gestion de cette crise sanitaire a été particulièrement catastrophique en France. Pris au dépourvu dans les deux cas, le gouvernement français a accumulé les mensonges et le manque d’anticipation. La raison principale en est le manque de moyens matériels et humains disponibles pour faire face à cette épidémie. Tout le monde est d’accord pour le constater. Le gouvernement français se défend pauvrement en déclarant, à chaque fois, avoir été surpris par un évènement imprévisible. Pourtant, la quasi-totalité des autorités médicales françaises, à quelques notables exceptions (professeur Didier Raoult, journaliste médical Michel Cymès, professeur François Bricaire, ...) n’ont cessé d’alerter sur la nature et l’ampleur de ce désastre sanitaire, parlant non pas de vague, mais de marée.
Le principal coupable de cette situation est le président de la république Emmanuel Macron, qui n’a eu de cesse, depuis qu’il est élu en 2017, de faire des économies sur l’hôpital public : fermetures d’hôpitaux (en particulier de maternités), fermeture de lits (en particulier en réanimation), réduction d’effectifs soignants (médecins, infirmiers, aide-soignants), non réapprovisionnement de matériels (exemple des masques et des tests, des médicaments pour l’anesthésie), Tout cela pour faire des économies et réduire la dette de l’État. Il ne faisait que suivre en cela la politique des présidents de la république précédents (Hollande, Sarkozy).
Cette politique criminelle de mise en tension de l’hôpital public, est le corollaire des mesures d’économies contre les populations considérées comme improductives ; malades, chômeurs, retraités, …
Ce déni de réalité s’est manifesté de manière encore plus scandaleuse avec l’arrivée de la 2ème vague. Au lieu de tirer les leçons de la 1ère vague, Emmanuel Macron a refusé de se préparer à cette 2ème vague, pourtant annoncée à corps et à cris par le corps médical. Tout cela pour préserver l’économie, considérée comme prioritaire. Contrairement à d’autres pays comme l’Allemagne et l’Italie.
Aujourd’hui, la catastrophe sanitaire est là !
Il n’est plus temps de se préoccuper d’autre chose que d’y faire face. Les palinodies sur l’ouverture des magasins, des écoles, des entreprises, des lieux de spectacle, des salles de sport, des lieux de culte etc.. ne sont plus d’actualité ! Les discussions pour avancer la date de fin de déconfinement comme le proposent au parlement les députés du parti « Les Républicains », ou la maire de Paris Anne Hidalgo, sont hors sujet.
Tout doit être mis en œuvre pour combattre la pandémie de coronavirus, avec des moyens drastiques : reconnaissant que les pouvoirs publics sont maintenant totalement dépassés par le déferlement de cette crise, il est nécessaire de se donner les moyens de la situation, à savoir une gestion stricte, voire dictatoriale, de cette épidémie.
Il est trop tard pour « tester, tracer, isoler ». ll faut maintenant « isoler, isoler, isoler ».
Et ce ne peut être le gouvernement incapable actuel qui pourra mener ce combat.
Ce peut être un Comité de Salut Public constitué en catastrophe par les députés Sa composition doit comporter des militaires, les mieux rompus à organiser une gestion des ressources existantes.
Plus aucun contact direct ne doit exister dans la population. Les gens sont confinés chez eux, soumis aux mesures barrières avec les autres personnes vivant sous le même toit. Les malades sont conduits dans les hôpitaux en prenant des mesures de non-contact stricts. La gestion des hôpitaux doit être conduite méthodiquement ; un tri des malades sera sans doute nécessaire. De même pour la logistique de ravitaillement : un transport sera organisé méthodiquement avec du «click and collect » dans des magasins prédéfinis munis de guichets étanches. De même pour la logistique des enterrements, qui doit éviter les contacts : pas de cérémonie familiale.
Cela durera jusqu’à ce que la pandémie reflue. Il sera temps alors de constater les dégâts et d’organiser la reprise de l’économie. Pas avant, pas maintenant.
Chère E,
Tu trouveras ci-joint un papier que j'ai rédigé hier, et que je te propose de présenter au journal LP, pour qu'il soit publié.
J'ai déjà soumis ce document à 4 de mes amis, pour appréciation.
Leur jugement est très sévère contre ce document, pour 3 d'entre eux, la quatrième n'ayant pas répondu :
C'est digne du paradis chinois. Comment oses-tu écrire cela ?
En total désaccord. Macron fait ce qu'il peut. C'est la faute des français, surtout les jeunes qui sont indisciplinés.
La pandémie se développe, non pas par manque de moyens pour l'hôpital public, mais par une mauvaise organisation de l'administration qui gère cet hôpital public, et accorde trop de pouvoirs aux mandarins. Il faudrait installer un bureau des méthodes dans chaque hôpital, comme dan l'industrie. Cela fonctionnerait mieux et coûterait moins cher. Il faut prendre exemple sur des pays qui ont su combattre efficacement le coronavirus, comme le Rwanda, le Vietnam et surtout la Nouvelle Zélande. En particulier en fermant les frontières, avec mise en quatorzaine des entrants, en isolant des clusters, avec interdiction d'y entrer et sortir sans quatorzaine.
Et C considère que c'est très exagéré. Je constate que personne, dans les milieux politiques et dans les médias, ne propose ce que je réclame. Cela est effectivement la méthode brutale chinoise. Dis-moi ce que tu en penses. Je t'embrasse. Raoul
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